Les chips de pomme, j’adore ça. Le truc, c’est que c’est super cher (plus de 3€ le paquet en supermarché) et que ceux du commerce ont souvent des additifs permettant de les conserver très longtemps dans leur sachet tout en gardant une couleur jaune qui fait penser que c’est frais. Pourtant, les chips de pomme, ça peut être moins cher (même si la différence n’est pas non plus gigantesque) mais surtout naturel. Et cela même sans déshydrateur. Il vous suffit d’avoir des pommes, un couteau et un four. Le must du gain de temps c’est si vous avez un évide-pomme et un économe pour les éplucher (si elles sont bio ou que vous savez qu’elles n’ont pas été traitées vous pouvez vous en passer). La seule chose qu’il faut avoir de spécial, c’est : un four pouvant chauffer à basse température (40 ou 65°C), un four assez grand pour pouvoir rentrer deux plaques et de la patience. À l’époque où j’avais encore un petit four électrique, je m’étais achetée un déshydrateur. C’était vraiment top. Mais depuis que nous avons déménagé, le four est grand et cuit à basse température. Étant donné que je n’ai pas la place de stocker des quantités phénoménales de fruits et/ou légumes séchés, le déshydrateur n’était plus vraiment justifié et je l’ai revendu. Au four, le résultat est le même : c’est juste plus économique pour de petites quantités.
Pâte feuilletée sans gluten & sans lactose {pas à pas en images}
La pâte feuilletée a toujours une image de pâte à la fois délicieuse mais très fastidieuse à faire maison. Elle est pourtant à la base de nombreux plats savoureux (feuilletés apéritifs, galettes des rois, chaussons aux pommes, tartes, mille feuille…) et les bonnes pâtes du commerce (qui font un vrai feuilletage au final) sont rares. La seule qui m’avait donné pleinement satisfaction jusqu’à présent était la pâte feuilletée en bloc de chez Picard. Pur beurre, sans ingrédients bizarres si mes souvenirs sont bons, et vraiment savoureuse. Mais depuis que je ne consomme plus de gluten ni de lactose et que j’ai fait le test de manger du fromage râpé sur une tarte et que je me suis retrouvée avec des démangeaisons et des plaques sur le visage, je préfère éviter totalement ces produits-là. Et là, début janvier, les galettes des rois débarquent… Et il faut dire que j’adore ça… Que faire ? S’en priver ? C’est la solution la plus simple, mais au final, pas la meilleure. Chercher (et trouver !) de la pâte feuilletée sans lactose ? Il en existe bien une sans gluten et sans lactose surgelée, mais de là à l’acheter (par correspondance, à un prix fou…) quand même pas. Donc, je me suis lancée.
Bûche glacée à la mousse de fraises {sans gluten, sans lactose}
Un peu après les fêtes, je vous propose une recette de bûche glacée sans gluten et sans lactose, à la mousse de fruits rouges. Cette bûche est vraiment simple à réaliser, peu coûteuse, délicieuse, et légère. En revanche, elle contient des œufs, ce qui la rend acceptable pour les personnes devant suivre un régime allégé en sucres, en graisses, sans gluten, sans lactose mais… pas pour les allergiques aux œufs… Cette recette est adaptée d’une recette de bûche à la mousse d’orange trouvée dans l’excellent livre L’Atelier Bio qui fait partie de mes livres de cuisine favoris depuis un certain temps. La seule difficulté ici est celle du roulage du biscuit, mais en respectant bien les étapes et la cuisson, ça ne devrait pas poser de problème. La seule contrainte, enfin, c’est de devoir s’y prendre à l’avance. L’esthétique n’est pas tape à l’œil, on est plus proche de la bûche rustique que des paillettes des fêtes de fin d’années, mais l’ajout d’un glaçage devrait pouvoir y remédier.
Décembre est là, ça sent Noël et le pain d’épices (sans gluten, sans lactose)
Les premières gelées sont arrivées, et par endroits, la neige a même commencé à pointer le bout de son nez. Les publicités pour les jouets ne sont plus réservées aux créneaux de début de matinée et de fin d’après-midi lors des coupures pub des programmes jeunesse mais envahissent les écrans tout au long de la journée. On voit apparaître des lumières colorées dans les arbres, sur les fontaines, et les marchés de Noël sont annoncés sur les panneaux d’affichage et dans les boîtes aux lettres. Décembre est bien là, et ça sent Noël. Les fêtes que tant de gens attendent, préparent, les rares moments où on peut tous se retrouver autour d’une table, la nostalgie d’une année qui nous a filé entre les doigts, et les projets qui fourmillent pour la suivante. Les organismes sont fatigués, les toutes dernières feuilles tombent des arbres, et beaucoup comptent les jours qui les séparent du repos de fin d’année. Quelques journées ou soirées durant lesquelles on pourra discuter, partager, flâner en ville ou sur les chemins de campagne… Depuis que j’ai découvert le principe du marché de Noël à Toulouse, j’associe souvent cette période au pain d’épices et aux bretzels.
Pizza maison sans gluten : pâte riz & sarrasin sans levée
Je vous entends d’ici : une pâte à pizza qui n’est pas une pâte levée, c’est plus une pâte à pizza, c’est une pâte à tarte ! Certes… mais je ne pouvais pas publier dès maintenant la recette de ma pâte levée sans gluten, puisqu’elle est faite au levain naturel, et que je n’ai pas encore pris le temps de détailler les étapes de développement de mon levain de riz maison… (promis, ça viendra !). Cela dit, cette pâte a plusieurs avantages. Le premier, c’est qu’elle est facile et rapide à faire, et avec très peu d’ingrédients. Le deuxième, c’est qu’on arrive à une pâte qui s’étale au rouleau sans additifs de type gomme guar ou xanthane ou autre (et ceux qui ont déjà testé les pâtes à tarte ou à pizza ou à pain sans gluten savent combien le gluten joue un rôle primordial et essentiel dans l’élasticité de la pâte !!!). Le troisième, c’est que le goût est vraiment bon, et la texture proche d’une pâte à pizza fine faite maison à partir de farine de blé (cette pâte a même eu droit à un « ah ouais c’est pas mauvais ! » entre deux bouchées de pizza maison au levain de blé, c’est dire !). J’avoue cependant que j’ai essayé de la faire lever cette pâte, avec du bicarbonate et du vinaigre de cidre, mais elle n’a pas bougé…